Il y a des expériences qui changent à jamais le cours de notre vie. La première expérience de Francine avec le cancer remonte à son enfance. À l’âge de seulement 11 ans, elle perd son père qui est terrassé par un cancer du poumon. Il laisse en deuil sa femme et 12 enfants en bas âge. Plus tard, alors que Francine est jeune maman, son fils de 5 ans François-Karl reçoit un diagnostic de cancer : un lymphome de stade 3. C’est le début d’un long parcours dans lequel François-Karl s’en sort, heureusement.
Durant cette épreuve, Francine rencontre d’autres enfants atteints du cancer. C’est le début de l’engagement de Francine auprès des jeunes. Le système de santé, elle le connaît par cœur. Les défis que rencontrent les jeunes et leur famille aussi. Au fil des années, elle accompagne des dizaines de jeunes et leurs familles à mieux traverser cette épreuve. C’est pourquoi, en 2019, elle met sur pied la Fondation Néz pour vivre.
Lors de notre premier échange, Francine parlait rapidement, ses idées se succédaient, les unes après les autres. Tout était à faire pour positionner la fondation. Je sentais l’urgence dans ses paroles et son désir de multiplier son impact sur le plus grand nombre de jeunes possible.
Elle m’expliquait à quel point les jeunes de 18 à 30 ans atteints du cancer avaient des besoins très précis que peu d’organisations philanthropiques pouvaient combler. « Tu sais quand un jeune est aux études, il est rempli d’espoir pour l’avenir. Quand un diagnostic de cancer frappe, sa vie s’arrête. Il ne peut plus travailler ni étudier, il doit se concentrer sur ses traitements et sur sa guérison. Souvent, il est responsable d’un bail et dispose de ressources financières très limitées. C’est difficile à vivre et peu d’aide est disponible pour lui. De plus, le stress que cette situation engendre n’est rien pour aider le jeune à passer au travers de ses traitements ».
Francine continue pendant une bonne heure à me présenter des mises en situation particulière qui touchent les jeunes. « Quand un jeune papa de 28 ans reçoit un diagnostic de cancer, ça chamboule tout. Cela a des répercussions sur toute sa petite famille. Néz pour vivre veut être là pour ces jeunes ».
Pour faire une différence auprès des jeunes, elle sait qu’elle doit se doter d’une stratégie. « Je ne connais pas trop ça moi le numérique », avoue-t-elle. « Tu peux m’aider à aider les jeunes ? ». Je t’avertis, « nous sommes une petite fondation avec beaucoup de besoins, nous cherchons un partenaire qui croit en nous ».
Je décris ma rencontre avec Francine aux membres de mon équipe qui se sentent immédiatement interpellés par la mission de la fondation. La motivation est immédiate. C’est le début d’une belle collaboration avec la Fondation Néz pour vivre. Nous avons travaillé avec enthousiasme pour construire une stratégie de communication numérique comportant plusieurs étapes en lien avec ses capacités réelles et ses grandes aspirations pour le futur. Vous pouvez en voir les premiers résultats ici. Néz pour vivre peut désormais présenter sa mission, recueillir des dons en ligne et communiquer avec ses donateurs facilement.
Francine Laplante est une femme de coeur qui fait preuve d’un engagement sans borne, c’est une hyperactive du don de soi. Merci Francine. Ce sont des personnes comme toi qui nous inspirent tous les jours. Tu nous inspires.
Jean-François Dommercprésident - associé |